Articles

Affichage des articles du janvier, 2021

“Le rempart du président” : quand Didier Lallement officialise son allégeance à Macron dans “Paris Match”

Image
À Paris Match , il n’y a pas que le poids des mots et le choc des photos qui font des étincelles. Le journalisme de complaisance allume parfois de si magnifiques incendies qu’on serait tenté d’appeler le 18. En témoigne le papier saisissant (quoique assez gauche dans sa conception : on sent bien que la journaliste a eu du mal à construire une légende autour de son sinistre sujet), que l’on doit à la plume de Sophie des Déserts, dans Match du 17 décembre 2020.  Article que nous reproduisons ici pour une raison toute simple : pour la première fois apparaît en toutes lettres l’origine psychanalytique de la passion pathologique de Lallement pour la violence et les gaz, sujet primordial de Qui veut la peau du préfet de police ? “Avant son arrivée, le pouvoir tremblait : l’Élysée craignait d’être assiégé.”  L es mots donnent la chair de poule ; on imagine assez Little Macron se mettant au lit, non sans avoir recouvert sa régalienne litière d’une alèse, des fois que des gilets jaunes viendra

”Qui veut la peau du préfet de police ?", genèse

Image
Contrairement à  Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy) , écrit sous le coup d’une méchante  sarkozia volubilis contractée au début du quinquennat de l’agité de Neuilly, le présent livre est le fruit du hasard. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : “Il faut que je rentre dans le lard du préfet Lallemort. Laissons tout le reste choir et mettons-nous à l’œuvre !” Qui veut la peau du préfet de police ? devait théoriquement inaugurer la collection Que fait la police ? des éditions Tendance Négative, à l’invitation de son graphiste, Clément Buée. Le principe (alléchant, quand on a été comme moi typographe amateur) consistant à s’emparer d’une police typographique et de broder un polar autour.  Comme je le raconte ici, j'ai jeté mon dévolu sur la police Bodoni.   L’une de ces six personnes n’a jamais créé de police typographique. Trouve-là. Hélas, les éditeurs ont décidé que le pamphlet pointait trop sous le roman et m'ont proposé de le “délallementer”,