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Affichage des articles du mars, 2021

Portrait du préfet de police en fasciste éternel (préface)

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  Le fasciste, nous dit le Larousse, est partisan d’un régime politique reposant sur un État fort et sécuritaire, privant ses citoyens de libertés. La question n’est donc pas de savoir si la définition convient   à   cet   obsédé   pathologique   de   la   répression   qui   substitue   à la doctrine du maintien de l’ordre «   à la française   » une doctrine   de   brutalité   massive   (in-)digne   des   pires dictatures, dont   l’énucléation   des   manifestants   par   tir   de   LBD est l’un des monstrueux parangons. Il s’agit de comprendre comment il est  devenu  fasciste,   en   écho   au «   D’où viennent les monstres   ?   » formulé dans  La Banalité du mal  par Hannah Arendt, qui voyait   dans   le   criminel   de guerre nazi Eichmann un homme banal, un fonctionnaire   ambitieux   et   zélé,   entièrement   soumis   à   l’autorité, incapable de distinguer le bien du mal. Incapable de discerner le bien du mal, notre préfet ? Pour en avoir le cœur net, nous avons infiltré le cer

Qui veut la peau du préfet de police ? La 4e de couverture

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D epuis le sinistre Papon et les « noyés par balles » algériens d’octobre 1961, jamais préfet de police n’avait eu d’aussi abjectes manières. Adepte de la doctrine « autorité, violence, répression », le petit homme arrogant s’est fait beaucoup d’ennemis. Ce qui ne le dérange pas. Plus on le hait, plus il savoure et cogne. Et plus il est haï. Rien ne semble pouvoir arrêter ce cercle vicieux, tant sa brutalité fait l’affaire du président, ce « petit père sans peuple » d’une République glissant dans le gouffre de la dictature sanitaire. Mais la baraka ne dure qu’un temps. Un groupe d’activistes réussit à le capturer. Une opération audacieuse, minutieusement préparée. Et ça ne rigole pas.   « Monsieur le préfet, nous n’allons pas vous tuer. Ce serait trop facile. Mais ne vous réjouissez pas trop vite : cela risque d’être encore pire. » Lorsqu’il entend ces mots, menotté tel un vulgaire gardé à vue, le préfet de police réalise que la peur a changé de camp. En attendant de savoir à quelle sa