”Qui veut la peau du préfet de police ?", genèse

Contrairement à Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy), écrit sous le coup d’une méchante sarkozia volubilis contractée au début du quinquennat de l’agité de Neuilly, le présent livre est le fruit du hasard. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : “Il faut que je rentre dans le lard du préfet Lallemort. Laissons tout le reste choir et mettons-nous à l’œuvre !”

Qui veut la peau du préfet de police ? devait théoriquement inaugurer la collection Que fait la police ? des éditions Tendance Négative, à l’invitation de son graphiste, Clément Buée. Le principe (alléchant, quand on a été comme moi typographe amateur) consistant à s’emparer d’une police typographique et de broder un polar autour. Comme je le raconte ici, j'ai jeté mon dévolu sur la police Bodoni. 

L’une de ces six personnes n’a jamais créé de police typographique. Trouve-là.

Hélas, les éditeurs ont décidé que le pamphlet pointait trop sous le roman et m'ont proposé de le “délallementer”, tout en repoussant la parution d'un an. Ce qui était inacceptable, d'un point de vue éthique. Cela seul explique la parution dans une autre maison d’édition.

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